Nous avons eu l’opportunité de rencontrer Ange TSAFACK, un jeune acteur talentueux et polyvalent, qui vient de terminer le tournage de la Saison 3 de “SAMBA LE GENERAL”, actuellement diffusée sur la chaîne YouTube du célèbre cinéaste MAN NO LAP. Dans cet entretien, nous avons exploré son parcours, ses collaborations et ses projets futurs.
Ange TSAFACK, vous jouez actuellement dans la série “SAMBA LE GENERAL” qui a connu un succès retentissant après les deux premières saisons. Comment avez-vous rejoint ce projet ?
J’ai été contacté tout simplement par le producteur et réalisateur, Monsieur Jean De Dieu Tchegnebe, qui m’a proposé ce rôle.
Vous en êtes à votre quatrième collaboration avec ce cinéaste. Qu’est-ce que cela fait de travailler avec lui ?
Le sentiment est partagé. Ce n’est pas une satisfaction totale, mais dans un sens positif. C’est un producteur acharné et rigoureux, ce qui est compréhensible pour produire un travail de qualité et être professionnel.
Beaucoup de vos collègues partent vivre en Côte d’Ivoire. Vous avez récemment fait la couverture d’un webmagazine ivoirien appelé CINELIFES. N’avez-vous pas envie de vous expatrier au pays des éléphants ?
Honnêtement, c’est tentant. CINELIFES m’a honoré, et j’ai envie de m’expatrier en Côte d’Ivoire. Oui, honnêtement, c’est juste l’occasion qui me manque. J’en meurs d’envie, cela me permettrait d’avoir plus d’impact et de visibilité.
Pensez-vous qu’un média joue un rôle primordial dans l’évolution de la carrière d’un artiste ?
Un média a un rôle crucial dans la vie d’un artiste. C’est comme une pièce maîtresse. Sans média, il n’y a rien. On communique par le média, et il joue un rôle primordial dans l’évolution de la carrière d’un artiste.
Vous mettez un point d’honneur à choisir vos rôles. Vous prenez un rôle s’il vous “met en valeur” et non juste pour “être devant la caméra”. D’où vient cette rigueur que vous vous imposez ?
Je n’ai jamais été réellement attiré par la caméra. Je suis plus attiré par le fait de transmettre des émotions et de donner des sensations fortes. Tourner juste pour passer devant la caméra ne me tente pas. Sinon, je serais un des comédiens les plus vulgaires du cinéma camerounais.
Revenons à la série actuelle. Vous avez partagé le projet avec le regretté Jacobin YARRO et suivi deux formations théâtrales auprès de lui. Comment s’est passée cette rencontre ?
Cette rencontre fut très belle. Pour la petite anecdote, je travaillais déjà avec mon agent pour rencontrer ce Monsieur dans le cadre d’une formation. Contre toute attente, je ne savais pas que j’allais lui donner la réplique dans ce même projet. Quand je l’ai vu, j’ai été choqué, mais positivement. Il dégageait un certain charisme et une certaine aura, et il m’a aidé à m’en sortir.
Comment avez-vous appris son décès ?
Je l’ai appris par mon agent et confirmé par la famille. Ce papa était marié à une tante de ma famille, et j’ai eu la confirmation par la famille.
Qu’est-ce qui vous a marqué dans sa pédagogie de l’art théâtral ?
C’est sa faculté psychologique à comprendre et écouter l’autre, et à donner une orientation adaptée à la personne en face. Cela fait que les choses se déroulent de manière douce.
Vous évoquez souvent Sergio MARCELLO dans vos interviews. Qu’est-ce qu’il vous a apporté de son vivant ?
Sergio MARCELLO, de son vrai nom Sergio Marcellin Fouamno, est une personne avec qui j’ai ressenti une réelle compatibilité. Nous avions les mêmes attentes cinématographiques, et il m’a beaucoup appris. Comme beaucoup, je me suis formé sur le tas, et sa rencontre a changé ma vie. Il était le directeur de la BUEA FILM ACADEMY au Cameroun, et j’ai réalisé que je ne connaissais rien. Il a beaucoup contribué à ma connaissance du cinéma, à hauteur de 70%.
Vous avez suivi plusieurs formations. Comment êtes-vous informé de ces formations ?
Oui, effectivement, je fais plusieurs formations. Comment j’en suis informé ? (Rires) Derrière tout cela, il y a un génie, mon ombre, cette personne qui surveille mes arrières, anticipe et veille sur l’avenir. Ce génie, c’est mon agent, qui fait office d’attachée de presse et de manager. C’est mon ange gardien qui s’occupe de la planification et de tout ce qui va avec. Je lui adresse mes salutations et tout mon respect pour son travail acharné. Merci à elle.
Un dernier mot à adresser à nos lecteurs ?
Je suis très ravi de savoir que vous êtes nombreux à suivre cette page. N’hésitez pas à me poser des questions d’ordre professionnel sur ma page Ange TSAFACK Officiel. Je me ferai un plaisir de vous répondre. Merci à tous ceux qui me suivent déjà et à ceux qui, par curiosité, visiteront ma page. Encore une fois, merci à tous. Et n’oubliez pas, restez disciplinés, car la discipline est la meilleure.