Esther ELOIDIN

Doctorante en musicolologie et chercheur en ethnomusicologie des Antilles et en anthropologie musicale, Esther ELOIDIN est aussi auteure-nouvelliste, romancière et metteur en scène. Anciennement directrice d’un centre des arts et du spectacle dans le nord de la Martinique pour lequel elle obtient le Prix Talents de la création d’entreprise 2005, elle est aussi animatrice et journaliste. Depuis plus de trente ans, elle milite pour une démocratisation de l’accès à l’art et à la culture auprès des publics défavorisés ou qui en sont éloignés. Formée au jeu et à l’écriture théâtrale auprès de plusieurs formateurs internationaux à la Martinique, en France ou en Angleterre, elle participe, en 2020, au long métrage « Quelques nuits sans dormir » d’Olivier Whal, en phase de finalisation, dans lequel elle joue le rôle d’une amie-journaliste. Elle joue également dans des court-métrages de jeunes auteurs et des pièces de théâtre. Elle met en œuvre un mini-festival de cinéma au sein d’un lycée de 2017 à 2019 en incitant les lycéens à s’accaparer du projet. De nombreux réalisateurs, cinéastes et comédiens de la Caraïbe sont conviés à présenter leurs films, ce qui a pour intérêt pédagogique de susciter des vocations auprès des jeunes, l’un des credo qui lui tiennent à cœur. Elle pilote de 2020 à 2022 un projet de classe cinéma auprès d’une équipe enseignante de collège qui aboutit à quatre réalisations de dessins animés en étroite collaboration avec la Cinémathèque de Paris et à deux court-métrages de 12’minutes, « Baba Yaga » et « Le mot de Léo » en lien avec l’Association 7 e . Cette classe à projet cinéma permet à de jeunes collégiens de découvrir les métiers du cinéma par observation et par immersion auprès de professionnels du cinéma et d’impulser la fibre artistique et cinématographique auprès de jeunes réalisateurs-comédiens en herbe. A l’issue de leur réalisation et pour valoriser leurs productions cinématographiques, elle organise une mini-soirée haute en couleurs de remise d’oscars. Dans le cadre de son projet de recherche en anthropo-musicologie, elle réalise une série d’entretiens filmés, « Chanté malélivé aux Antilles- Guyane », en douze épisodes de 30’ minutes chacun, à caractère scientifique en étroite collaboration avec le réalisateur martiniquais Christian Foret, dont le but est de faire découvrir sous un autre angle un répertoire de tradition musicale orale des Antilles-Guyane en voie de disparition ou trop souvent décrié et surtout de participer à sa valorisation et à sa sauvegarde.

Son prochain défi sera la réalisation d’un film documentaire axé sur les musiques et danses des Antilles-Guyane.