Retour en haut

Maky Madiba SYLLA

Maky Madiba SYLLA

Maky Madiba Sylla plus connu sous le nom de Daddy Maky est un artiste de Reggae sénégalais né à Dakar. Après une présence remarquée sur la scène musicale, ses formations de réalisateur à l’Ecole des métiers de l’Audiovisuel de Dakar, puis au Birmingham Institute le font renouer avec sa passion première, le cinéma.

El Maestro Laba Sosseh est son 1er film documentaire, co-réalisé avec le Suisse Lionel Bourqui, qui retrace l’histoire, dix ans après sa mort, de l’un des plus célèbres chanteurs de musique afro-cubaine. En partant sur les traces de la vie de l’artiste, cette belle aventure les aura conduits à Cuba, au Sénégal, en Gambie et en Côte d’Ivoire: un voyage qui va les mener de Dakar à Banjul, capitale gambienne où est né Laba Sosseh ou encore à Abidjan pour comprendre et analyser l’immense carrière musicale de cet artiste aux multiples facettes.

Premier disque d’Or continental en 1980, le chanteur prolifique Laba Sosseh est une figure emblématique de la musique afro-cubaine en Afrique, versant africain de la musique cubaine. Il décède le 20 septembre 2007 à Dakar après plus de 45 ans de carrière. Laba Sosseh est le premier artiste africain à avoir reçu un disque d’or pour la musique salsa. El Maestro, comme on l’appelait, a composé les plus belles pages de la scène musicale des années soixante-dix et quatre-vingt.

En 2007, suite à la lecture d’un article qui parlait du chanteur sénégalais Laba Sosseh, très malade et sur son lit d’hôpital, Maky Madiba Sylla a eu l’envie de raconter la vie de ce chanteur mondialement connu et de la musique afro-cubaine. Cette idée a germé pour la première fois dans son esprit. A l’annonce de sa mort, quelques mois plus tard, il a entrepris les premières démarches pour réaliser ce film documentaire et cette idée ne l’a jamais quitté depuis lors.

Ayant grandi avec la musique de Laba Sosseh, il voulait parler de cette génération de musiciens avant- gardistes. Les années soixante sont une époque qui coïncide avec l’âge d’or de la musique sénégalaise.

Parler de Laba Sosseh, c’est aussi mettre en lumière ses compagnons de route qui ont écrit les plus belles pages de la musique sénégalaise des années 60-70 et 80.

Ce documentaire va se nourrir de rencontres, de discussions, de témoignages, mais aussi de l’âme des lieux visités tout au long de ce voyage et c’est un hommage à Laba Sosseh qui le raconte de sa naissance en Gambie à sa mort à Dakar, qui explique le parcours de son succès, de Dakar à Abidjan en passant par Cuba et New York. Ce périple, à la rencontre de musiciens, d’amis et de la famille du Maestro, leur permettra de comprendre comment la musique cubaine est arrivée en Afrique de l’Ouest et au Sénégal en particulier, comment elle a évolué, quel est le rôle de Laba Sosseh dans ce processus et quel héritage il a laissé.

Ce film a été diffusé dans plus de 42 pays dans le monde à travers la chaîne de télé Canal + qui en a acquis les droits. Il a aussi été projeté au Fespaco, au festival du film l’Afrique fait son festival à Paris où il a remporté l’Ubuntu d’argent du meilleur documentaire. De plus, il a été sélectionné à l’occasion de la semaine du patrimoine africain et a été projeté le 25 novembre 2021 au siège de l’UNESCO à Paris. Après les festivals du film de Nouvelle Zélande, les villes d’Agadir, de Kigali, d’Atlanta, de Mexico, la Rice University et la ville de Houston au Texas vont accueillir des projections du film documentaire El Maestro Laba Sosseh les 22 et 23 février 2022.

Dans Amath Dansokho: il chantait rouge, le portrait d’Amath Dansokho nous plonge dans la vie et le parcours de cet infatigable militant communiste et grand combattant de la liberté. Surnommé affectueusement Mandela par les Sénégalais, il aura été de tous les combats. Son exil à Prague, son retour au Sénégal après avoir été gracié par Senghor et ses nombreux séjours en prison sous Diouf en ont fait une icône incontournable dans la lutte pour la démocratie. Ce portrait de Big Dansk est une leçon pour mieux comprendre le passé. C’est surtout un récit qui éclaire comme rarement ce que veut dire le mot « engagement ». Dans un édito publié dans son magazine « La Gazette », le journaliste et écrivain Abdou Latif Coulibaly écrivait : « J’ai choisi de parler d’un homme exceptionnel, alors qu’il partage encore avec nous les joies et peines de la vie… Dieu seul sait à quel point je suis sincère et honnête en parlant de toi, Amath. Tu auras, toute ta vie durant, tout sacrifié pour ton pays et ton peuple. Tout y est passé : ta jeunesse, ta vie de famille et de couple, ainsi que ton épanouissement
personnel. »

©AFNETWORK 2017-2023. All rights reserved. Siege social: 28 Rue Laure Diebold 75008 Paris - Tél: +33146800105 - Portable: +33766245150