Moussa Maaskri
En 1967, avec sa mère, ses frères et sœurs, il rejoint son père venu travailler en France. Il grandit à Marseille, dans le quartier populaire des “Flamants”. Doué pour le football, il se tourne finalement vers une carrière d’acteur 1. Il prend des cours de comédie et commence à jouer sur scène, notamment au Théâtre La Criée, dans des mises en scène de Marcel Maréchal. Ses débuts devant la caméra sont discrets : un rôle dans Mohamed Bertrand-Duval d’Alex Métayer en 1991, un téléfilm de Dominique Baron et un épisode de la série Navarro auprès de Roger Hanin, en 1993.
Il commence à se faire remarquer avec son rôle de dealer dans Bye-Bye de Karim Dridi 2. En 1999, dans Mondialito de Nicolas Wadimoff, il interprète Georges, un pompiste qui accompagne un jeune fugueur pour assister à un match de la Coupe du monde de football à Marseille. Ils se lient d’amitié pendant leur voyage où ils font d’étonnantes rencontres. Ce film, qu’il a écrit avec le réalisateur, lui vaut le Prix du meilleur acteur, au Festival international du film de Tokyo.
C’est un habitué des rôles difficiles, de durs ou de mauvais garçons comme dans La Taule d’Alain Robak, Truands de Frédéric Schoendoerffer, Banlieue 13 : Ultimatum de Patrick Alessandrin, L’Immortel de Richard Berry ou La French de Cédric Jimenez. Parlant aussi arabe, espagnol, anglais et italien, il apparaît dans des coproductions internationales comme Deux frères de Jean-Jacques Annaud, Bruc. La légende de Daniel Benmayor, Intersections de David Marconi et Malavita de Luc Besson.