Jella, la trentaine, est une dakaroise, émancipée, moderne et bosseuse. Mais côté cœur et business rien ne va, en effet vient officiellement de divorcer et de perdre un appel d’offres. Face au cumul des mauvaises nouvelles, Jella accepte d’accompagner son père, Formose, qu’elle n’a pas revu depuis plus de 25 ans, juste le temps du week-end, à une importante cérémonie en pays Manjak, en Guinée-Bissau.
Mais, arrivée à Ba Yeuk, son village familial, elle découvre avec stupéfaction qu’elle assiste en réalité aux funérailles traditionnelles de son père ! Jella, perdue, entre alors dans une autre dimension.
Entraînée dans une spirale d’étrangeté et de mysticisme, prisonnière au cœur de la forêt Manjak qui entoure « Ba Yeuk », la cartésienne va se rendre à l’évidence : l’âme de son défunt père la retient bien au pays. Et pour cause, une terrible prophétie guette sa famille si Jella ne parvient pas à découvrir et dévoiler un secret gardé par ses parents.
Avec l’aide de Yama, sa défunte grand-mère, Sulty, le fils spirituel de Formose et Kamouff, la sorcière impitoyable et après un voyage dans le monde invisible des morts et dans le passé, Jella parvient à éviter le pire en découvrant ce qui se cache autour de sa naissance : son véritable père est Araf, le frère aîné de Formose.
Mais, durant son parcours, Jella découvre aussi qu’elle est la mère nourricière d’un génie de l’ombre, Nakalam. Ce dernier, pour augmenter son pouvoir, absorbe l’énergie de Jella depuis son plexus.
Le déséquilibre provoqué par l’arrivée de Jella précipite le village de Ba Yeuk dans ce qu’il craint le plus au monde : la rupture de sa relation avec ses morts. Le village se retrouve prisonnier du joug de Nakalam et Jella l’en délivre, en détruisant sa porte d’entrée, c’est-à-dire, son plexus.
Finalement, ce séjour en pays Manjak aura mené Jella à traverser de nombreuses épreuves avant qu’elle ne trouve enfin un équilibre physique et mental et reprenne les rênes de sa vie à Dakar.
Cependant, c’était sans compter la dette qu’elle a contractée auprès de la terrible sorcière Kamouff…
Réalisation :
Hubert Laba NDAO (ép. 1/2/3)
Siam MARLEY (ép. 4/5/6)
1er assistant Réalisateur : Bruno Williames MENDY
1er assistant Réalisateur : Mathieu HOWLETT
2e assistant : Abdou SANE
Chef opérateur : Franck A.R. ONOUVIET
1er Assistants opérateur : Loïc HOQUET / Aminata NDAO
Chef Opérateur (images Dakar) : Amath NIANE
Ingénieur du son : Hamza OUHBI
Assistant son : Abdourahmane KA
Chef Monteur : Papa Lamana SECK /KHALY FALL
Directeur de production : Bassirou NDIAYE
Scripte Kady DIEDHIOU
Directrice artistique : Anna Gomis
Cheffe costumière : Khadidiatou SO
Chef maquilleuse coiffeuse : Marie Louise K. SENGHOR
A propos du projet
A Dakar, Jella, fraichement divorcée et recalée à la suite d’un appel d’offre, tombe sur son père, Formose. Choquée de le revoir après 25 ans d’absence, elle refuse d’entendre la demande de sa mère Aurane : Jella serait attendue au pays Manjak, en Guinée-Bissau, pour une importante cérémonie traditionnelle. Après réflexion, Jella décide finalement d’accompagner Formose au pays Manjak.
Mais, arrivée sur le sol Bissau-Guinéen, alors que le monde Manjak semble alerté par la présence de la jeune femme, Jella découvre que la cérémonie en question ne sont autres que les funérailles de son père, mort depuis 3 jours.
Avec qui ou quoi a-t-elle alors voyagé depuis Dakar ? Jella ignore encore que son séjour en Guinée-Bissau durera plus qu’un week-end. En effet, à cause du secret que ses parents ont caché à la communauté, la famille risque de sombrer dans le monde banni des morts , à moins que Jella ne découvre le découvre d’elle-même…