Figure emblématique du cinéma et du théâtre africain, Sidiki Bakaba a consacré sa vie à l’art et à la transmission culturelle. Acteur, réalisateur, metteur en scène, il est aussi un fervent défenseur de la diversité artistique et de l’engagement social. Son parcours, marqué par des films marquants et des initiatives culturelles, reflète sa vision d’un art au service du progrès.
Une carrière entre cinéma et théâtre Formé à l’École nationale d’art dramatique d’Abidjan, Sidiki Bakaba s’est rapidement imposé comme un artiste polyvalent, naviguant entre la mise en scène, l’enseignement et le jeu d’acteur. Son incursion derrière la caméra lui permet de réaliser des films engagés, comme Les Guérisseurs (1988), qui illustre son approche humaniste et sa sensibilité sociale.
Des rôles marquants Au fil de sa carrière, Bakaba a su captiver les spectateurs grâce à des interprétations puissantes. Il a joué dans des films emblématiques tels que Le Professionnel (1981), Camp Thiaroye (1987) et Roues libres (2002). À travers ces œuvres, il met en lumière des récits forts et des réalités souvent méconnues du grand public.
Un engagement culturel et institutionnel Au-delà de son travail cinématographique, il dirige le Palais de la culture d’Abidjan pendant plus d’une décennie, contribuant à la formation de jeunes talents via son Actor Studio. Son rôle ne se limite pas à la Côte d’Ivoire : il est également président du jury du festival “L’Afrique Fait Son Cinéma”, un événement célébrant la créativité et le rayonnement du cinéma africain à l’international.
Sidiki Bakaba reste une figure incontournable du paysage culturel africain, un artiste dont l’héritage dépasse l’écran et continue d’inspirer les nouvelles générations.
