Decédé à l’âge de 88 ans le lundi 06 septembre, les causes précises de son décès restent pour l’heure inconnues.
Au fil d’un demi-siècle d’une carrière absolument unique, le fils du sculpteur Paul Belmondo a marqué à jamais l’histoire du cinéma français.
Boxeur en devenir, Belmondo, titi Parisien né à Neuilly-sur-Seine en 1933, change radicalement de voie en 1952, lorsqu’il intègre le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, aux côtés de Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Passé par les planches, il décroche ses premiers rôles au cinéma en 1958, dans Les Tricheurs de Marcel Carné et surtout dans Un drôle de dimanche, aux côtés de Bourvil. Sa performance tape dans l’oeil du jeune Jean-Luc Godard. Après un court-métrage (Charlotte et son jules) en forme de test, le cinéaste de la Nouvelle Vague engage Belmondo à son retour d’Algérie pour À bout de souffle (1960), le film qui va bouleverser sa vie.
Désormais vedette du grand écran, il enchaîne les rôles et s’installe star de films d’action à la française, au coeur des années 1970 et 1980.