“The Woman king” ou “Femme Roi” selon le titre québécois est une grosse production hollywoodienne qui nous plonge dans l’incroyable histoire des guerrières protectrices du Royaume Dahomey il y a deux siècles.
Le film aux allures mythiques convainc et pourtant, Gina Prince-Bythewood la réalisatrice a eu du mal à convaincre les producteurs afin qu’il y investissent un grand budget. C’est finalement le succès de “Black Panther” inspiré en partie par ces guerrières qui convainc les producteurs de s’y lancer.
Ces guerrières, les Agojié ont réellement existé, à partir de 1823 dans le royaume Dahomey en Afrique de l’Ouest. Leur présence dans une société patriarcale est surprenante. Comme on peut le voir dans le film, elles étaient formées à la guerre et prêtes à défendre le Royaume. Les Agojié venaient de toutes les classes sociales, crâne rasé et d’un caractère unique, elles avaient entre 20 et 25 ans.
Viola Davis, Thuso Mbedu et Lashana Lynch incarnent les rôles des principales guerrières, respectivement la Générale Nanisca, Nawi et Izogie. Le film fait revivre les aptitudes de ces femmes et leur fureur qui n’ont jamais trouvé d’égal; à travers la Générale Nanisca, qui entraîne une nouvelle génération de recrues et les prépare à la bataille contre un ennemi déterminé à détruire leur mode de vie. Le film fait vivre également le commerce triangulaire des esclaves et la bataille des filles pour protéger les leurs.
The Woman King est le premier film afro-féministe qui ait bénéficié d’une si grande production.