pour les pays d’origine des immigrés, les enjeux qui seront ceux des générations suivantes de migrants ; dont certains sont nés sur le territoire français, d’autres se sont installés définitivement en métropole avec femme et enfants pendant que d’autres retournent investir dans le pays d’origine ; restitue certaines questions et contribue à les dépassionner ; il remet en cause certaines idées reçues et aide à dégager les lignes d’un autre regard sur l’immigration. Il s’agit de faire cette fois un regard croisé sur les conséquences de l’immigration sur ces deux pays aussi bien au niveau de l’intégration, l’emploi, l’investissement, l’éducation et la coopération. En d’autres termes, questionner et analyser la place des thématiques migratoires dans les politiques de co-développement.

  • Le projet s’inscrit dans la volonté de pouvoir transmettre à nos enfants, et aux générations futures l’Histoire des familles africaines venues s’installer en France pour y travailler. Nous nous intéresserons à la genèse de cette volonté d’immigration, ainsi qu’à l’évolution des parcours professionnels . Enfin nous donnerons la parole aux descendants de ces familles, aux enfants et petits-enfants. 

 

  • Pour arriver à l’objectif fixé nous passerons par nos réseaux pour trouver les personnes à interroger. Une première prise de contact avec nos prospects nous permettra de poser les bases des échanges que nous voulons réaliser. Il nous faudra ensuite arriver à un certain niveau de confiance afin de pouvoir capter les histoires très personnelles et parfois douloureuses de ces expériences.

 

  • La dynamique que nous défendons est donc celle du partage. A travers ce projet et la réalisation de cette action nous voulons défendre un socle commun d’expérience et d’histoire. Pour savoir où l’on va il faut savoir d’où l’on vient. Notre ambition commune est donc de faire la promotion de ces histoires. Chaque vécu est toujours très intime et nous remercions par avance ceux et celles qui nous offrirons le don de leurs souvenirs. Nous saurons en prendre soin et de mettre à sa juste valeur la biographie de nos intervenants .

AIDA GNACKO :

Adia est une jeune fille d’origine Sénégalaise , qui est née et a grandi en région Parisienne. Elle est installé à Dakar depuis 2ans et demi . Elle nous raconte son intégration et son attachement à son pays d’origine.

 

SELLY RABY KANE :

Selly Raby Kane est une créatrice Sénégalaise Dakaroise, qui a lancé sa marque en 2012, dont le showroom se situe à Sacrée Cœur 3.

Diplômé de mode à Paris, cette jeune entrepreneuse, à la créativité débridée développe un univers surréaliste qui renverse les codes et les tendances de la mode sénégalaise à travers ses “street fashion show” proposé dans des lieu atypiques. 

Forte de ses connexions avec le monde de l’art, certaines de ses créations ont été exposé dans les plus grands musées tels que:

MoMa Ps1, Guggenheim, Bilbao ou encore le festival Design Indaba. 

 

CHEIKHA SIGIL :

Bienvenue à l’Espace Médina , l’atelier de Paix , là où tous les corps de métiers se retrouvent sans rivaliser.

Ancré dans la maison de la famille Traoré, la maison était déjà à la fin des année 60 le refuge d’activistes, d’artistes et d’intellectuels.

Amilcar Cabral y aurait, selon les anciens, résidé.

Aujourd’hui Cheikh Bamba Loum dit Cheikha ciseaux d’or, plus connu pour sa marque Siggil , revient sur la scène artistique et tient le relais à l‘Espace Medina, après plusieurs années passé à l’étranger, en France notamment. 

 

MAO SIDIBÉ :

Né au Sénégal, Mao Sidibé émigre en France à l’âge de 22 ans, Après trois tournées en Europe en Chine et en Inde , avec son groupe BBC. 

En France, Mao Sidibé a ainsi multiplié les rencontres et expériences artistiques.

L’artiste monte son studio dés 2006 à Paris puis un autre à Dakar, où il vit depuis 2012.

Il fait des enregistrements, des Mix et de la direction artistique sous le nom de MAO PROD.

A propos du projet

Réalisateur engagé et personnalité motrice dans le milieu culturel Dakarois, MamoHitz a toujours baigné dans l’art et la création. C’est donc très naturellement qu’il suit la formation audiovisuelle proposée par SUP’INFO à Dakar. Très tôt, il met ses compétences au service de la promotion des arts. D’abord via le site Street Lourd qui compile interviews et teasers d’artistes hip-hop. Puis en développant son propre webzine audiovisuel : le Vrai Mag. Conçue comme un espace de découvertes et de rencontres, cette plateforme diffuse chaque semaine un reportage de 10 minutes consacré à un artiste, une personnalité ou un évènement. A l’instar de Street Lourd, Le Vrai Mag ambitionne d’aider à diffuser les contenus culturels et artistiques dont regorge l’Afrique et sa diaspora. Le magazine se veut généraliste et international. Riche de ces expériences MamoHitz est aujourd’hui considéré comme l’un des réalisateurs sénégalais les plus prolifiques de sa génération. En 2018 il signe le documentaire D’Une Rive A l’Autre, aujourd’hui c’est avec Retour aux Sources qu’il réinvesti la scène culturelle et artistique.

Second opus documentaire du réalisateur sénégalais MamoHitz, Retour Aux Sources interroge le processus d’émigration et de retour au pays de la diaspora sénégalaise. C’est au cours d’entretiens individuels intimistes que la journaliste Victoria SIAMLO explore avec bienveillance et authenticité les enjeux d’une telle démarche.

Quel vaste sujet que celui de l’expatriation… En effet il réfère autant aux fantasmes du voyage qu’aux difficultés réelles de l’émigration ou qu’aux enjeux de la rapatriation. Après s’être penché sur le voyage sous l’angle du départ et de l’appartenance dans son documentaire D’Une Rive à l’Autre, MamoHitz s’intéresse aujourd’hui au chemin inverse : celui du Retour Aux Sources. Thème de prédilection du réalisateur, le documentaire s’intéresse au processus migratoire mais aussi aux espoirs et aux appréhensions qu’il nourrit, aux enjeux qu’il revêt et aux avantages qu’il permet. Par cette œuvre, le réalisateur nous offre des points de vue époustouflants sur un