Les dix- sept films sélectionnés dans la catégorie long métrage de fiction pour le grand prix étalon d’or de Yenenga proviennent du Cameroun, Sénégal, Tchad, Angola, Namibie, Tanzanie, Rwanda, Burkina faso, Egypte, Tunisie, Somalie, Lesotho, Cote d’Ivoire, Maroc, Nigeria, Haïti.
Les dés seront jetés du 16 au 23 octobre prochain pour la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso. La sélection officielle a été annoncée la semaine dernière, par le comité d’organisation.
Sur 1132 films inscrits, 239 issus de cinquante pays africains et de la diaspora sont retenus pour la compétition officielle à la 27e édition du Fespaco, repartis dans plusieurs catégories. Il s’agit, entre autres, de 17 films longs métrages de fiction, 15 documentaires longs métrages, 29 films courts métrages documentaires de fiction, 25 films des écoles africaines de cinéma, 29 films d’animation, 13 films de fiction et d’animation dans la section classique, 20 films dans la section « panorama », 17 séries télévisées, 13 films dans la section « Sukabé » consacrés aux enfants.
Sur le thème « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards et nouveau défi », le Fespaco, l’un des plus grands festivals du cinéma africain qui se tient tous les deux ans à Ouagadougou, mettra au programme de cette 27e édition plusieurs activités, à savoir le marché international du cinéma et l’audiovisuel, les rencontres professionnelles et des tables rondes, la projection des films dans les salles ouvertes au grand public, une galerie marchande, des visites touristiques, des master class.
Aussi, précise le comité d’organisation, cette édition mettra à l’honneur de nombreux prix, entre autres, le premier prix pour l’Etalon d’or de Yennenga dans la catégorie long métrage de fiction, accompagné d’un trophée et d’une enveloppe de vingt millions de francs CFA ; le deuxième prix, l’Etalon d’argent de Yennega, composé d’un trophée et d’une somme de dix millions de francs CFA ; le troisième prix, l’Etalon de bronze de Yennenga, composé d’un trophée et d’une somme de cinq millions de francs CFA et bien d’autres trophées qui sont mis en évidence. Par cet engagement solennel, le Fespaco ne se contente plus à être la vitrine du cinéma africain, mais plutôt ambitionne d’être une passerelle entre les générations et un moteur du cinéma futur. Tout ceci pour montrer la dynamique de l’industrie cinématographique africaine et aussi, faire de ce festival un hub où se rencontrent toutes les créations artistiques africaines et, au-delà, attirer d’autres plateformes internationales.